Avec des textes très personnels et sincères dans lesquels elle livre sa vision de la vie, l’amour et de la tradition, la chanteuse de rhumba gabonaise, Prisca ALONG est inévitablement une étoile montante de la musique gabonaise; bien partie pour se hisser au rang des plus grands artistes de notre pays.C’est la première interprète dans le genre tradi moderne, à rallier puissance vocal et percussions de Tam-Tam.À l’instar du fameux Mbouza qui séduit de nombreux gabonais à travers le monde.Maman de 3 magnifiques enfants, Prisca ALONG est nee d’une mère Nkomi et d’un père Fang le 28 mars 1980 à Port-Gentil.Elle grandit dans une fratrie de plusieurs enfants ou la musique fait partie de sa vie car ses parents sont mélomanes…Très jeune elle s’amuse à reprendre des chansons, seul dans son salon s’imaginant parfois être Monique séka ou la plupart du temps, une Grâce Decca.C’est un événement triste, qui l’emmène à la musique avec l’écriture de Ayela sa première chanson en 2004.Rentch Bengault la remarque déjà à ce moment, mais elle n’a pas l’intention de se tracer un sillon dans la musique, car elle se sent complète à cette époque, avec sa carrière d’infirmière quelle mène déjà.Elle décline donc l’offre de ce dernier. 2 ans plus tard en 2006 elle rend avec le père de ses enfants : c’est la naissance de Élèlè, qui sonne comme un exorcisme de cette rupture.Pendant l’enregistrement de cette chanson, elle fait la rencontre de Landry Onguelet, une très grosse pointure de la musique gabonaise à l’époque.Ce dernier la présente à Landry il est à Jean-Yves Messan: c’est la véritable naissance de la carrière musicale de la petite Along comme elle aime à s’appeler.Cette même année 2006, l’album élèlè est finalisé.Parmi les titres en compte, N’amendjè, Ayela, Mbénda moma, le Nguinda Myènè, et Salomon le polygame où elle chante son histoire.Malgré la sortie de son premier album Prisca ne se sent pas l’âme d’une artiste interprète établie.Elle me manque beaucoup de confiance en elle et a du mal à assumer son nouveau statut de chanteuse qui passe à la télé.C’est alors que en 2012 elle décide de s’installer à Makokou, un moyen de fuir la frénésie des grandes villes du pays.Mais c’était sans compter l’intervention de Pierre Claver Akendengué, qui tombé sous le charme de sa voix, la somme de repartir en studio.En 2016 elle se lance sur le projet “Okawo” ( qui était censé être son deuxième album) ,avec le concours financier de Pierre Claver Akendengué.Sauf que ce projet s’éteindra avec le studio de Jean Yves Messan, outre le fait qu’elle a du mal à trouver de réels producteurs.Forte de cette mésaventure, 4 ans plus tard elle , décide de se lancer en autoproduction avec un l’album totalement traditionnel, dénommé Mbouza, qui sort officiellement en 2020. Ce dernier comporte 6 titres, il est très bien accueilli par les fans, et fait un carton absolu.
“Je vous aime mes Mbouzifiés”
Prisca Along